Sélectionner une page

On retrouve des récits d’enlèvement d’humains par des êtres « surnaturels » ou « extra-ordinaires » (au sens d’en dehors de l’ordinaire) depuis toujours et dans beaucoup de secteurs de la planète :

L’ethnologue Michel Nachez explique : « Le thème de l’enlèvement et de l’hybridation est présent depuis l’aube de l’humanité dans les cultures. Il semble donc s’agir de la répétition d’un « pattern » culturel. On retrouve des similitudes frappantes entre les abductions par les “aliens”, les enlèvements par les fées, les unions hommes-démons au Moyen-Âge, les unions hommes-djinn dans la culture musulmane, ainsi que toute la littérature mythologique (unions hommes-divinités), ainsi qu’énormément de récits dans la littérature ethnographique, et ce dans toutes les cultures depuis les temps immémoriaux sur toute la planète. Tout cela tend vers ce constat : le thème culturel de l’hybridation entre des humains et des entités de nature plus ou moins matérielle, mais toujours décrite comme faisant partie d’un autre univers (mondes des dieux, mondes des esprits, mondes des aliens/extraterrestres…), est universel : cela a toujours été là. »Deux questions s’imposent alors :

  •  “qu’est-ce qui a toujours été là ?”
  • Quand nous disons “Là”  est-ce “là” en tant que réalité physique ? Ou “là” en tant que réalité psychique ou culturelle ?

Les témoignages d’abduction, aujourd’hui, sont ainsi peut-être la forme moderne de ces expériences. Leur étude est ainsi importante et éclairante pour répondre à cette question centrale : « qu’est-ce qui est « là » depuis toujours ? »L’histoire officielle des abductions commence avec le jeune Antonio Villas Boas, au Brésil, en  1957. Il rapporte avoir été enlevé par des extra-terrestres puis forcé à  avoir un rapport sexuel avec une humanoïde. L’histoire apparaîtra si ridicule que les ufologues attendrons 7 ans avant de la publier. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, en 1961, c’est le couple Betty et Barney Hill qui raconte avoir été enlevés à bord d’une « soucoupe volante ». Leur témoignage sera recueilli par hypnose, chacun séparément : Ils racontent la même histoire. Nous laissons le soin à l’internaute de se documenter plus amplement sur ces cas célèbres. D’autres cas seront répertoriés un peu partout dans le monde. L’un des cas emblématiques des abductions est celui de Travis Walton, en 1975 aux Etats-Unis. Pour cette histoire, nous laissons la parole à l’ufologue Gildas Bourdais (in : VSD, hors série – juil. 2005) :

« L’affaire Travis Walton reste l’un des plus remarquables cas d’enlèvement avec témoins multiples. Plus de vingt ans après, Walton et ses camarades ne sont jamais revenus sur leurs déclarations et n’ont pas été́ contredits par d’autres témoins. Travis est un jeune bûcheron travaillant dans l’Arizona au sein d’une équipe de sept hommes. Un soir de 1975, en rentrant de leur travail, les hommes aperçoivent un grand ovni lumineux de couleur dorée, surmonté d’un dôme. L’engin est en vol stationnaire au-dessus d’une clairière. Il y a eu déjà beaucoup d’observations d’ovnis dans la région. Travis, que ces récits passionnent, saute de la camionnette et s’élance vers l’objet lumineux, malgré les appels de ses camarades. Ceux-ci voient alors un faisceau de lumière qui vient le frapper, le projetant à terre. Affolés, ils prennent aussitôt la fuite. Quand le chef d’équipe, reprenant ses esprits, revient sur les lieux, Travis Walton a disparu.

Les recherches, entreprises immédiatement, restent vaines. La police soupçonne d’abord un meurtre : il y avait des dissensions dans l’équipe à cause du retard pris dans le travail. Or, soumis au détecteur de mensonge, les hommes font tous le même récit. Walton est retrouvé cinq jours plus tard, au bord d’une route, hagard. La mémoire lui revient peu à peu. Il se rappelle s’être réveillé dans une petite salle, allongé sur un lit. Trois petits êtres effrayants, dotés d’une grosse tête et de grands yeux, qui se sont approchés de lui, ont pris la fuite quand il les a repoussés brutalement.

Il entreprend alors d’explorer l’ovni. Après avoir parcouru un couloir incurvé, il pénètre dans une salle circulaire. Au centre, il voit un fauteuil. A mesure que Travis s’en approche, la lumière s’atténue. Il distingue alors au-dessus de sa tête une voûte étoilée, s’assoit sur le siège face à une sorte de tableau de bord et commence à essayer de le manipuler. Un humanoïde d’assez grande taille entre alors dans la pièce, lui adresse un sourire et le conduit dans une autre partie du vaisseau – lequel se révèle beaucoup plus grand que Travis ne l’avait imaginé. Apercevant plusieurs soucoupes réunies dans une vaste salle, il suppose qu’il est à bord d’un “vaisseau-mère”. Il se retrouve finalement dans une autre salle, de dimensions plus réduites, où des êtres d’apparence humaine sont rassemblés. Il y a une femme parmi eux, mais tous se ressemblent comme des jumeaux. A cet instant, les visiteurs cosmiques endorment Travis, qui ne réussira pas, par la suite, à se souvenir de ce qui s’est passé après. Mystification ou réalité ? Notons que l’hypnose fut utilisée dans cette affaire, et que des enquêteurs sérieux la tiennent toujours pour véridique. En 1979, Travis Walton a raconté son histoire dans un livre, Fire in the Sky, qui a inspiré un film du même nom. Celui-ci est assez fidèle au livre sauf en ce qui concerne la séquence de l’enlèvement, terrifiante et sans le moindre rapport avec son récit ! »

De nos jours, les récits d’abduction sont recueillis dans le monde entier, avec des constantes subissant peu de variations culturelles. Un des cas passionnant de contact ufologique – sans abduction cependant – est celui qu’a expertisé John Mack, au Zimbabwe : il s’agit d’une école entière d’enfants qui, lors de la récréation, ont tous observés un ovni se poser au sol et des êtres de typologie « Petits gris » en sortir et les regarder « d’un air intéressé » diront plusieurs enfants. La vidéo est accessible sur Youtube.

En France, il y a aujourd’hui beaucoup de témoignages d’abduction et ce, dans toutes les régions. Les récits recoupent ceux recueillis partout dans le monde. Cela est encore peu connu en France, où le sujet ovni peine à s’installer comme autre chose qu’une mauvaise plaisanterie.

C’est aussi la principale raison pour laquelle le Cero France a été créé : permettre aux abductés de sortir de l’isolement et leur permettre d’être accompagnés dans l’intégration de leurs expériences.*